Village de Lay

En vous promenant dans le village, vous pourrez admirer :

- Tour de Prébende, ou de Bayette c’est-à-dire Tour de Guet, dite Tour de Beurre (Place des Halles, avec passage piéton, dit Trou de Beurre, communiquant avec le chemin de Ronde).

- Chapelles sépulcrales de la famille de Berchoux (au cimetière chemin de Ronde)
Mausolée d’une grande famille de magistrats. En 1656, Jean de Berchoux était lieutenant de justice à Lay. François-Marie de Berchoux, est en 1761, juge de Lay. Son fils Claude est également juge prévôt en la châtellenie de Lay mais aussi juge civil et criminel des justices de Fourneaux, Croizet et Rochefort à Amplepuis. Claude de Berchoux est le père de Joseph de Berchoux, célèbre pour son traité de Gastronomie.

- Chapelles sépulcrales de la famille Desvernay (au cimetière chemin de Ronde)
Pierre-François Desvernay, manufacturier de Guinées à Saint-Symphorien-de-Lay, devient conseiller du Roi et rapporteur du point d’honneur pour la province de Beaujolais.
Il assiste à l’assemblée de Villefranche, en 1789, comme seigneur de Montgalland et au nome de Mme de Reveton, dame de la Verpillère. Il devient président du Conseil Général de la Loire.
Ses descendants prirent une part importante à l’expansion de l’économie et à la sauvegarde du patrimoine locale.

- Tracé des Remparts
Chemin de Ronde, avec vue sur le viaduc d’Écoron - au carrefour du Point du Jour, continuer sur les Terreaux jusqu’à la place du Monument. On devine les anciennes portes, notamment celle de Forez, rue de la Chapelle, et de Lyon, au Point du Jour.
En 1173, Forez et Beaujolais se séparent, et leurs limites souvent contestées passent au travers de notre canton. En un temps où le pays est sillonné de bandes de pillards et de brigands, les premiers seigneurs de Lay, qui ont pour mission de défendre leurs manants, vont édifier des maisons fortes. Ainsi naîtra, la maison forte de Lay qui sera détruite au XI° siècle par une troupe de l’abbaye de Savigny avec laquelle Aymon de Lay avait eu un différend majeur, puis incendiée et pilée par les Routiers de Gérard de Pomers lors de la Guerre de Cent Ans, elle s’entoura de fortifications avec notamment la tour de la Bayette et ses portes de Lyon, de Forez.
La construction de ses remparts déterminera les sires de Beaujeu, à faire de Lay le siège d’une châtellenie dont justice et prévôté couvraient les bourgs de Saint-Symphorien-de-Lay, de Neaux et une partie des paroisses de Boisset, Fourneaux, Saint-Just-la-Pendue, Sainte-Colombre, Saint-Cyr-de-Favières et Chambost-Longessaigne.

- Les Halles construites par les princes d’Orléans, jugées inutiles, furent détruites dans les années 1870 (voir celles de Chamelet département du Rhône), identiques).

Vue possible de l’extérieur seulement (propriétés privées) :

- Maison à galeries dite “ du Tanneur ”.

- Manoir de Lay, à la Forest - Maison forte du XVI°, ancien fief -
Le manoir de Lay, cité dès 1324 et établi à la sortie de Lay, contribuait à sa défense contre les incursions, avant même que la ville ne fut enclose de murs.
Il fut habité par Gaspard du Terrail (1481-1555) au temps du chevalier Bayard, son cousin, alias Pierre du Terrail (1473-1524), chevalier sans peur et sans reproche.
Le manoir abrita deux siècles plus tard, le cœur administratif et financier de la châtellenie, qui gérait la plus part des fiefs des environs.
Sous Louis XIV, le seigneur de la Forest gérait les affaires des religieux de l’abbaye de Savigny.

- Maison forte de Pesselay du XV° siècle - ancien fief -
C’est une demeure féodale du XVème siècle, presque intacte, vraiment remarquable avec sa haute tour ronde et sa façade majestueuse.
La première trace écrite connue de ce manoir remonte au 28 septembre 1400, qui cite Pierre de Thélis, seigneur de Peyseley ».
Une tuilerie fonctionnait à Pessalay qui servit pour recouvrir en carreaux les sols des étages du château et qui faisait profiter de sa production en tuiles, briques, carreaux, les hameaux voisins des Combes, Villachon et Lay.
Depuis un grand nombre d’années, le château de Pesselay est devenu une ferme à l’allure de forteresse. La vieille bâtisse a gardé l’aspect imposant et moyenâgeux qu’elle avait au temps des seigneurs.

Château de la Verpillière - ancien fief - reconstruit en 1860.
Le château de la Verpillère est aujourd’hui une belle et vaste résidence mais, il n’en était pas de même au Moyen-Age, alors que ce nom était porté par une maison forte sans droit de justice. Une des premières citations du lieu date de 1333.

Au XIV° siècle, la Vulpilière (nom primitif de la Verpillère) était aussi une maison forte protégeant le cœur de la châtellenie des Beaujeu en direction de Lyon.
Ce fut seulement vers le premier quart du XVIIIème siècle que la Verpillère devient un fief proprement dit, avec tous droits de justice, haute, moyenne et basse.

• Durée moyenne de la visite individuelle : 90 min
• Accueil groupe de 5 personne(s) à 50 personnes.

Clientèles

• Accueil groupes

Langues visite

• Français

Prestations visites individuelles

• Visites individuelles libres en permanence

Prestations visites groupées

• Visites groupes libres en permanence
• Visites groupes guidées sur demande

Gratuit

Gratuit.
Tarif groupe à partir de 5 personnes.

Équipements

• Parking
• Parking autocar

Services

• Animaux acceptés
• Visites gratuites
• Visites guidées